Le rap demeure un puissant outil de revendication depuis toujours. De nombreux rappeurs abordent des problèmes sociaux tels que la violence, la discrimination raciale, la pauvreté, et les inégalités. Leurs paroles peuvent servir à éduquer et à sensibiliser le public sur ces questions. Notre Inspire du jour l’a compris.

Fatou Mandiang Diatta, alias « Sister Fa« , est une artiste sénégalaise engagée pour les droits humains.
Victime et témoin de mutilation génitale (témoin de la mort de deux petites filles des suites d’une excision) celle qui a pour nom d’artiste Sister Fa, a décidé de combiner passion pour le rap et engagement.

Les mutilations génitales féminines désignent toutes les interventions aboutissant à l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiquées pour des raisons non-médicales. Restée longtemps taboue est aujourd’hui de plus en plus mise en lumière. Cependant, de nombreuses jeunes femmes en sont encore victimes.

Selon un rapport de BBC Afrique, en 2019, on estimait à 200 millions de filles et de femmes ayant subi une forme ou une autre de Mutilations génitales féminines (MGF).
Bien qu’elle soit principalement concentrée dans 30 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, elle est également pratiquée dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine. Et parmi les populations immigrées vivant en Europe occidentale, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Au-delà du Rap, Fatou Mandiang Diatta c’est aussi un projet contre l’excision  » Education Excision ( 2011) » et plusieurs collaboration.

Comme elle, vous pouvez vous-aussi engager votre art !